Entre le moment ou j’écrivais
« l’attrape-mouche :
un piège politique à la togolaise » et ce 12 Décembre 2013 date
d’anniversaire de ma mère (83 ans), il s’est écoulé un bail (dix bons mois,
pour être précis). Ceci n’est pas dû au manque d’idées de ma part, mais à une étape
dans ma vie d’observateur de l’actualité politique dans le monde qui m’a
conduit à remettre en question ma vision du monde et mes écrits depuis les événements
ayant conduit à la mort d’Osama ben Laden ou de l’ex-Président Libyen Mouammar Kadhafi.
Comme tout bon observateur de la vie, je cherchais en effet à mieux comprendre
ce qui en réalité se cachait derrière certains comportements des grands hommes
qui aujourd’hui dirigent le monde ou décident du droit de vie ou de mort sur les
autres citoyens du monde. Je cherchais à comprendre si la disparition des
méchants apportait plus de joie ou de soleil à l’humanité. J’avais et je
continue d’avoir l’impression que le monde se dirige vers une catastrophe irréversible
qui conduirait tout droit les humains que nous sommes vers une disparition pure
et simple de la vie sur terre.
Aussi loin qu’il m’est arrivé de pousser
mes réflexions dans le temps, je ne suis toujours cependant pas encore arrivé à
totalement comprendre :
-
pourquoi d’abord il y avait eu les événements du 11 Septembre aux Etats-Unis en 2001?
-
pourquoi Saddam
Hussein avait été pendu pour des armes dits de destruction massive qui
jamais n’avaient été en sa possession ?
-
pourquoi Israël continue de s’opposer à la création d’un Etat
palestinien et les Palestiniens de ne pas reconnaitre l’existence
de l’Etat d’Israël?
-
pourquoi les américains continuent
de maintenir ouverte une prison comme celle de Guantanamo et d’autres dites
secrètes à travers le monde ?
-
pourquoi un Rebel aussi « dangereux » que Joseph
Kony peut continuer de se procurer des armes en Ouganda?
-
pourquoi le Congres américaine ne prend aucune
disposition pour interdire l’utilisation
par leurs militaires des drones
contre les femmes et les enfants voire les civils dans les zones dits de
conflits ?
-
pourquoi les ex-présidents africains comme Charles Taylor
du Liberia ou Gbagbo de Côte d’ivoire se retrouvent en prison ou devant
la Cour Pénale International (CPI) pour des crimes contre l’humanité,
tandis qu’un homme comme l’ex-président américain Georges Bush n’est en rien
inquiété pour avoir pris des décisions ayant ouvert les portes aujourd’hui à la
haine dans le monde ou détruit la vie à des milliers de familles?
Mes questions ne s’arrêtent pas là,
et peuvent être continuées par toute personne ayant encore de l’humanisme ou un
peu de cœur, pour ne pas dire de raison. Hélas à un moment où les catastrophes
se multiplient dans le monde à cause de la mauvaise gestion de nos ressources
naturelles, le budget des Etats continue de donner la priorité aux dépenses
militaires (ils appellent cela des budgets de défense même quand ils sont
parfois les agresseurs), plutôt qu’à la promotion des programmes de santé, de
création d’emplois ou de bien être des populations. Le monde se militarise tout
simplement au jour le jour au vu et au su de nos dirigeants politiques. Et
c’est dans ce conteste que béatement nous avons appris la démission du Pape
Benoit XVI et enfin la mort de l’Ex-Président de l’Afrique du Sud Nelson
Mandela.
Quelle relation entre ces deux événements ?
Pour moi c’est tout simplement un appel aux hommes à prêter plus d’attention à
la paix dans le monde et à avoir une pensée pour Dieu dans toutes nos
entreprises humaines.
Le retrait du Pape Benoit XVI de
la vie pontificale en effet m’était apparut comme un appel désespéré de
l’Eglise à trouver une réponse appropriée aux extravagances des hommes que sont
aujourd’hui l’extrémisme religieux (le Jihad sans fondement des groupes comme
Al Qaeda ou Boko Haram, etc…), les déviations
que sont les mariages homosexuels par exemple, ou la
corruption des hommes politiques censés donner le bon exemple à la société des
hommes.
Le monde a atteint aujourd’hui la même
étape de sa propre destruction digne de l’époque décrit dans la Bible comme
celle de Sodome et Gomorrhe.
Si l’élection d’un nouveau Pape
vient rassurer le monde de ce que l’espoir peut encore être permis de croire en
un sursaut d’orgueil des hommes pour se ressaisir et promouvoir la paix plutôt
que la haine et la guerre dans le monde, c’est selon moi ce même espoir qui
juste après la nomination aux Etats-Unis en 2009 du premier président noir de
ce pays, avait poussé la commission du prix Nobel de la paix à se précipiter
pour remettre un prix Nobel au Président Barack Obama. Qui n’aurait pas cru
alors que le monde venait de changer, et qu’à l’opposé d’un président comme
Georges Bush, le nouveau Président des Etats-Unis n’allait pas ramener la paix
dans le monde. Cet espoir de voir la paix revenir dans le monde, c’est
justement ce qui au lendemain de l’élection en Afrique du Sud de Nelson Mandela
avait certainement conduit la commission d’antan à accorder le prix Nobel
de la paix à des hommes comme Nelson Mandela, ou
au President Frederik Willem de Klerk en 1993, ou avant eux à l’archevêque
Desmond Tutu en 1984.
Loin de moi la polémique si je me
demande aujourd’hui si le Président américain méritait autant le prix Nobel de
la paix que Nelson Mandela, ou pourquoi le monde n’attribuerait pas aussi un
prix Nobel de la paix au Président Russe Vladimir Putin, pour avoir récemment
évité au monde une catastrophe chimique en Syrie ? L’objet de mon message
est plutôt destiné je dirais, directement aux dirigeants du monde qui se sont
permis de faire le déplacement de Johannesburg le 10 Décembre 2013 pour rendre un dernier hommage au
grand homme de la paix qu’était Nelson Mandela. Il consiste à leur demander de
saisir cette ultime occasion pour faire de cet événement, un appel historique
pour la paix dans le monde. Si l’occasion du décès de Nelson Mandela permet
aujourd’hui au Président Barack
Obama de serrer la main à Raul Castro (le Président cubain et frère du
grand ennemi des américains qu’est Fidel Castro), pourquoi ne pas aller plus
loin et annoncer non pas un sommet –bis des Nations Unis, qui ne se soit plus une
partie de lectures et d’insultes des uns aux autres (comme d’habitude),
mais un événement unique : une rencontre mondiale de tous les chefs
d’Etats du monde d’accord pour signer la "Grande
Paix des Braves" ? Une rencontre unique de tous les dirigeants du
monde pour la paix, où il serait demandé à chaque participant de venir
s’engager pour une paix mondiale. Un événement unique où :
-
Américains et Russes se mettraient d’accord pour réduire à
néant leurs caches
d’armes nucléaires.
-
Que la Chine s’engagerait à respecter les mœurs et
coutumes des tibétains ?
-
Que le Pakistan
et l’Afghanistan s’accepteraient désormais et sans fausses humeurs comme
voisin et frères ?
-
Qu’Israël accepterait de reconnaitre l’Etat de la
Palestine ?
-
Que la fabrication et l’alimentation en armes des
conflits dans le monde seraient déclarées illégales ?
-
Bref, qu’il serait enfin permis aux hommes de rêver à un
monde meilleur ou seul compterait la survie de l’Humanité et non son
extermination?
Bien sûr que d’aucuns me
prendront pour un "lunatique", mais aussi longtemps qu’il me sera
permis de croire aux discours
des dirigeants du monde et de croire en la venue un jour d’un autre Nelson
Mandela quelque part sur terre, j’aimerais croire que l’occasion n’est pas
encore perdu de voir se réveiller parmi ceux à qui il arriverait de lire mon
texte un sursaut d’honneur qui conduise à un appel mondial à la paix dans le
monde. Que cet appel vienne de la Russie, de la Chine, de la France ou de la Corée
du Nord ne me posera aucun problème, aussi longtemps que la volonté y serait de
voir la paix revenir dans le monde. Pour ma part, le Président Barack Obama aurait
du sauter sur l’occasion de la commémoration
de la mort de Nelson Mandela pour marquer à jamais l’histoire de l’humanité en
proposant au monde cette paix des braves. Je veux encore croire cependant qu’il
n’est pas encore trop tard et que lui ou un autre dirigeant aurait enfin le
courage de donner un sourire, sinon un grand espoir au monde, raison pour
laquelle je me permets d’envoyer
une copie de ma suggestion à la Maison Blanche.