Friday, December 13, 2013

Prix Nobel de la paix: la différence entre Nelson Mandela et Barack Obama


    Entre le moment ou j’écrivais « l’attrape-mouche : un piège politique à la togolaise » et ce 12 Décembre 2013 date d’anniversaire de ma mère (83 ans), il s’est écoulé un bail (dix bons mois, pour être précis). Ceci n’est pas dû au manque d’idées de ma part, mais à une étape dans ma vie d’observateur de l’actualité politique dans le monde qui m’a conduit à remettre en question ma vision du monde et mes écrits depuis les événements ayant conduit à la mort d’Osama ben Laden ou de l’ex-Président Libyen Mouammar Kadhafi. Comme tout bon observateur de la vie, je cherchais en effet à mieux comprendre ce qui en réalité se cachait derrière certains comportements des grands hommes qui aujourd’hui dirigent le monde ou décident du droit de vie ou de mort sur les autres citoyens du monde. Je cherchais à comprendre si la disparition des méchants apportait plus de joie ou de soleil à l’humanité. J’avais et je continue d’avoir l’impression que le monde se dirige vers une catastrophe irréversible qui conduirait tout droit les humains que nous sommes vers une disparition pure et simple de la vie sur terre.
    Aussi loin qu’il m’est arrivé de pousser mes réflexions dans le temps, je ne suis toujours cependant pas encore arrivé à totalement comprendre :
-         pourquoi d’abord il y avait eu les événements du 11 Septembre aux Etats-Unis en  2001?
-         pourquoi Saddam Hussein avait été pendu pour des armes dits de destruction massive qui jamais n’avaient été en sa possession ?
-         pourquoi Israël continue de s’opposer à la création d’un Etat palestinien et les Palestiniens de ne pas reconnaitre l’existence de l’Etat d’Israël?
-         pourquoi les américains continuent de maintenir ouverte une prison comme celle de Guantanamo et d’autres dites secrètes à travers le monde ?
-         pourquoi un Rebel aussi « dangereux » que Joseph Kony peut continuer de se procurer des armes en Ouganda?
-         pourquoi le Congres américaine ne prend aucune disposition pour interdire  l’utilisation par leurs militaires des drones contre les femmes et les enfants voire les civils dans les zones dits de conflits ?
-         pourquoi les ex-présidents africains comme Charles Taylor du Liberia ou Gbagbo de Côte d’ivoire se retrouvent en prison ou devant la Cour Pénale International (CPI) pour des crimes contre l’humanité, tandis qu’un homme comme l’ex-président américain Georges Bush n’est en rien inquiété pour avoir pris des décisions ayant ouvert les portes aujourd’hui à la haine dans le monde ou détruit la vie à des milliers de familles?

    Mes questions ne s’arrêtent pas là, et peuvent être continuées par toute personne ayant encore de l’humanisme ou un peu de cœur, pour ne pas dire de raison. Hélas à un moment où les catastrophes se multiplient dans le monde à cause de la mauvaise gestion de nos ressources naturelles, le budget des Etats continue de donner la priorité aux dépenses militaires (ils appellent cela des budgets de défense même quand ils sont parfois les agresseurs), plutôt qu’à la promotion des programmes de santé, de création d’emplois ou de bien être des populations. Le monde se militarise tout simplement au jour le jour au vu et au su de nos dirigeants politiques. Et c’est dans ce conteste que béatement nous avons appris la démission du Pape Benoit XVI et enfin la mort de l’Ex-Président de l’Afrique du Sud Nelson Mandela.
    Quelle relation entre ces deux événements ? Pour moi c’est tout simplement un appel aux hommes à prêter plus d’attention à la paix dans le monde et à avoir une pensée pour Dieu dans toutes nos entreprises humaines.

    Le retrait du Pape Benoit XVI de la vie pontificale en effet m’était apparut comme un appel désespéré de l’Eglise à trouver une réponse appropriée aux extravagances des hommes que sont aujourd’hui l’extrémisme religieux (le Jihad sans fondement des groupes comme Al Qaeda ou Boko Haram, etc…), les déviations  que sont les mariages homosexuels par exemple, ou la corruption des hommes politiques censés donner le bon exemple à la société des hommes.
  Le monde a atteint aujourd’hui la même étape de sa propre destruction digne de l’époque décrit dans la Bible comme celle de Sodome et Gomorrhe.

    Si l’élection d’un nouveau Pape vient rassurer le monde de ce que l’espoir peut encore être permis de croire en un sursaut d’orgueil des hommes pour se ressaisir et promouvoir la paix plutôt que la haine et la guerre dans le monde, c’est selon moi ce même espoir qui juste après la nomination aux Etats-Unis en 2009 du premier président noir de ce pays, avait poussé la commission du prix Nobel de la paix à se précipiter pour remettre un prix Nobel au Président Barack Obama. Qui n’aurait pas cru alors que le monde venait de changer, et qu’à l’opposé d’un président comme Georges Bush, le nouveau Président des Etats-Unis n’allait pas ramener la paix dans le monde. Cet espoir de voir la paix revenir dans le monde, c’est justement ce qui au lendemain de l’élection en Afrique du Sud de Nelson Mandela avait certainement conduit la commission d’antan à accorder le prix Nobel de la paix à des hommes comme Nelson Mandela, ou au President Frederik Willem de Klerk en 1993, ou avant eux à l’archevêque Desmond Tutu en 1984.
    Loin de moi la polémique si je me demande aujourd’hui si le Président américain méritait autant le prix Nobel de la paix que Nelson Mandela, ou pourquoi le monde n’attribuerait pas aussi un prix Nobel de la paix au Président Russe Vladimir Putin, pour avoir récemment évité au monde une catastrophe chimique en Syrie ? L’objet de mon message est plutôt destiné je dirais, directement aux dirigeants du monde qui se sont permis de faire le déplacement de Johannesburg le 10 Décembre 2013 pour rendre un dernier hommage au grand homme de la paix qu’était Nelson Mandela. Il consiste à leur demander de saisir cette ultime occasion pour faire de cet événement, un appel historique pour la paix dans le monde. Si l’occasion du décès de Nelson Mandela permet aujourd’hui au Président Barack Obama de serrer la main à Raul Castro (le Président cubain et frère du grand ennemi des américains qu’est Fidel Castro), pourquoi ne pas aller plus loin et annoncer non pas un sommet –bis des Nations Unis, qui ne se soit plus une partie de lectures et d’insultes des uns aux autres (comme d’habitude), mais un événement unique : une rencontre mondiale de tous les chefs d’Etats du monde d’accord pour signer la "Grande Paix des Braves" ? Une rencontre unique de tous les dirigeants du monde pour la paix, où il serait demandé à chaque participant de venir s’engager pour une paix mondiale. Un événement unique où :
-         Américains et Russes se mettraient d’accord pour réduire à néant leurs caches d’armes nucléaires.
-         Que la Chine s’engagerait à respecter les mœurs et coutumes des tibétains ?
-         Que le Pakistan et l’Afghanistan s’accepteraient désormais et sans fausses humeurs comme voisin et frères ?
-         Qu’Israël accepterait de reconnaitre l’Etat de la Palestine ?
-         Que la fabrication et l’alimentation en armes des conflits dans le monde seraient déclarées illégales ?
-         Bref, qu’il serait enfin permis aux hommes de rêver à un monde meilleur ou seul compterait la survie de l’Humanité et non son extermination?

    Bien sûr que d’aucuns me prendront pour un "lunatique", mais aussi longtemps qu’il me sera permis de croire aux discours des dirigeants du monde et de croire en la venue un jour d’un autre Nelson Mandela quelque part sur terre, j’aimerais croire que l’occasion n’est pas encore perdu de voir se réveiller parmi ceux à qui il arriverait de lire mon texte un sursaut d’honneur qui conduise à un appel mondial à la paix dans le monde. Que cet appel vienne de la Russie, de la Chine, de la France ou de la Corée du Nord ne me posera aucun problème, aussi longtemps que la volonté y serait de voir la paix revenir dans le monde. Pour ma part, le Président Barack Obama aurait du sauter  sur l’occasion de la commémoration de la mort de Nelson Mandela pour marquer à jamais l’histoire de l’humanité en proposant au monde cette paix des braves. Je veux encore croire cependant qu’il n’est pas encore trop tard et que lui ou un autre dirigeant aurait enfin le courage de donner un sourire, sinon un grand espoir au monde, raison pour laquelle je me permets d’envoyer une copie de ma suggestion à la Maison Blanche.